Nom ➸ Mc Sorley Prénom ➸ Edwyn. Age ➸ 27 ans Date de naissance ➸ 25 novembre Lieu de naissance ➸ Dublin. Métier ➸ Brancardier. Statut civil ➸ Célibataire. Caractère ➸ Sur de lui, optimiste, lourd, émotif, dragueur, narcissique, torturé, étonnamment attentionné quand on le connais, complexeTa plus grande peur ➸ Il ne peut pas s'approcher d'un pont sans faire une crise d'angoisse. Ton plus grand désir ➸ Pouvoir revenir en arrière Groupe ➸ Quenouille. Avatar ➸ Max greenfield

Code:

max Greenfield [color=firebrick]➸[/color] E. Johnny McSorley

It only happens once. You only get one chance. You don't walk away when it happens.

Oui, on n'a qu'une seule chance en amour. C'est une chose tellement fragile... Un rien peut le briser. Tu étais ma chance et je n'ai pas su la saisir. Ou alors bien trop tard. C'est terminé pour moi maintenant.

Vous voulez connaître mon histoire? Avant de connaître l'histoire du Johnny, laissez-moi vous raconter celle d'Edwyn. Il y a quelques années de cela, vous ne m'auriez même pas reconnu. Nous sommes ce que la vie a fait de nous. Ecoutez, vous pourrez me juger ensuite.

Je suis né à Dublin dans une famille tout ce qu'il y a de plus banal. J'étais un petit garçon gauche et qui n'avait pas beaucoup d'amis. Je préférais passer mon temps dans les pâtisseries. Ce passe temps à l'air innocent m'a très vite causé des ennuis. A l'âge de 10, j'étais déjà en surpoids et cela n'a fait que s'aggraver au fur et à mesure des années. Les enfants peuvent être très cruels entre eux. J'en ai  fait l'amère expérience. Les cours de sport étaient ma hantise, les nombreux escaliers de mon collège un cauchemar. J'avais néanmoins de très bons résultats et je me disais que la vie s'améliorerait une fois mon diplôme en poche. Je faisais semblant de ne pas être touché par les moqueries, espérant que le temps s'accélère.

Et puis un beau jour, alors que je rentrais au lycée et que le cycle infernal semblait prêt à recommencer, je t'ai vu entrer dans la classe. C'était comme si le temps s'était arrêté. Tes cheveux blonds dorés reflétaient le soleil et tes yeux étaient d'un bleu tellement limpide... On aurait dit un ange tombé du ciel. C'est ce que tu as toujours été pour moi, un ange. Une créature irréelle qui traversait ce monde de manière éphémère. J'aurais du savoir qu'il ne fallait pas te quitter des yeux plus d'une seconde...

Sans que je comprenne pourquoi, tu t'es tout de suite dirigée vers moi. Tu m'as offert ton plus beau sourire avant de me dire :

" Tu connais ce groupe?"

Je suis resté te regarder quelques secondes sans comprendre que tu faisais allusion à mon tee-shirt. Il représentait un petit groupe local que j'appréciais particulièrement. Ils étaient tellement peu connus que je fus surpris que tu en en aies entendu parler. Ne sachant que te répondre, je me mis à bafouiller de façon incompréhensible.

"Mon frère est le chanteur du groupe. Il sera ravi de savoir qu'il a des fans"

Ainsi, le chanteur était ton frère... Tu parles d'un hasard. Mais ton rire cristallin m'avait réchauffé le cœur. Peut être que cette année ne serait pas si terrible après tout. A la surprise générale, tu t'es assise à côté de moi et tu as continué à jacasser tranquillement jusqu'à l'arrivée du professeur. Tu adorais ça, parler. Et moi j'adorais écouter le son de ta voix.

Ma vie changea radicalement à partir de ce moment là. Tout notre temps libre nous le passions ensemble. J'avais même fini par rencontrer son frère. N'ayant plus besoin de compenser, j'avais laissé tomber les pâtisseries. Ma mère avait sauté sur l'occasion pour adopter un nouveau régime à base de légumes vapeur. Les effets commençaient à se faire sentir petit à petit. J'étais moins essoufflé.

Lors de ma dernière année de lycée, j'étais toujours en surpoids, mais l'obésité était derrière moi. J'avais même commencé à voir le sport comme une distraction et non plus comme une souffrance. Prenant mon courage à deux mains, j'avais décidé de t'avouer mes sentiments. Je t'avais demandé de me retrouver sous le kiosque de notre parc préféré. J'étais terriblement nerveux lors j'étais arrivé 20mn en avance. Il s'était mis à pleuvoir et je me demandais si tu allais arriver. J'ai patienté une heure. Déçu, je m'apprêtais à m'en aller lorsque tu es enfin arrivée. Je n'ai rien eu le temps de dire. Tu t'es jetée dans mes bras et tu m'as embrassé. Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.

Nous avons été très heureux. Pourtant, je sentais que quelque chose te travaillais mais que tu rechignais à m'en parler. Je ne voulais pas te brusquer donc je ne disais rien. Le lycée se termina sans encombre. Je graduais avec les honneurs et fut admis en fac de médecine. Toi, tu avais toujours été un esprit libre. Brillante bien sûre mais libre. Tu voulais étudier l'art. Si j'avais décidé de rester chez mes parents, toi, tu préférais prendre ton propre appartement. A l'époque j'avais vu ça comme une bonne chose. Cela nous faisait un endroit pour nous retrouver. Si j'avais su ce qui allait se passer, j'aurais insisté pour m'installer avec toi. Je porte chaque jour le poids de mes erreurs. J'aurais tant aimé que tu ais suffisamment confiance pour m'expliquer...

La fac de médecine me prenait beaucoup de temps. Je faisais en sorte de te voir au moins une fois par semaine et pourtant, je n'ai pas su reconnaître les signes. Je voyais pourtant que tu étais épuisée. Toi qui étais toujours si calme, tu commençais à t'énerver pour tout. Je pensais que c'était simplement du au stress de vivre seule. Pendant une année entière, tu agissais bizarrement. Tu n'étais plus la même. Nous semblions nous éloigner inexorablement. Pourtant je t'aimais toujours. Je décidais de te donner l'espace que tu semblais tellement vouloir. C'était à présent toi qui décidais de tout. Je pouvais rester sans nouvelles pendant des semaines et te retrouver la semaine suivante devant ma porte, souriante et agissant comme la toi que je connaissais si bien.

J'étais en troisième année lorsque le drame est survenu. Le stress de la fac de médecine m'avait fait fondre tous mes kilos superflus. Je sortais d'un cour magistral avec un groupe d'amis. Nous nous séparions en plaisantant mais l'une de mes amies semblait attendre quelque chose. Je me tournais donc vers elle pour savoir ce qu'elle voulait. C'est alors qu'elle captura mes lèvres avec les siennes. Mon cerveau mis quelques secondes à percuter avant que je ne la repousse. C'est alors que j'ai entendu un grand fracas derrière moi.

Tu t'étais arrêtée au milieu du passage piéton et me regardait avec des yeux écarquillés. Je ne savais pas exactement ce que tu avais vu ou cru voir. Mais tu restais là alors que les voitures te klaxonnaient pour que tu bouges. Puis soudain, alors que j'avançais dans ta direction, tu t'es retournée et tu t'es mise à courir. Le feu piéton étant passé au rouge, je ne pouvais pas traverser tout de suite alors je me suis contenté de hurler.

"Lyra! Reviens! Lyra, ce n'est pas ce que tu crois."

Ouais, comme si tu allais me croire. Tu avais à présent disparu de ma vue. Je me suis rué vers ton appartement. Je n'ai jamais su si tu n'y étais vraiment pas ou si tu ne voulais tout simplement pas m'ouvrir. Je suis rentré chez moi, misérable. Je me suis décidé à appeler ton frère, espérant qu'il puisse m'aider à te raisonner. C'est au fil de la conversation que j'ai enfin appris la vérité. Tu étais bipolaire avec des troubles dépressifs et sous médication depuis des années. Cette information en ma possession, je pu additionner 2 et 2. Ton comportement étrange de ces dernières années, cette façon que tu avais de me repousser et de revenir me chercher... J'en parlais avec ton frère et ensemble, nous sommes arrivés à la conclusion que tu avais profité de ton indépendance pour arrêter tes médicaments. Ça combiné au choc émotionnel que tu venais de recevoir en me croyant avec une autre... J'étais on ne peut plus inquiet.

Je t'ai cherché toute la nuit. Partout. Lorsque je t'ai enfin trouvée, tu étais en haut d'un pont. J'ai juste eu le temps de te voir tourner la tête dans ma direction avant de te voir sauter. Je me souviens avoir hurlé comme si on m'arrachait mon âme. Chaque seconde avant l'impact a duré une éternité. Je me souviens du bruit sourd de ton corps heurtant le sol. Ce même bruit sourd qui me réveille en sursaut chaque nuit, plein de sueur, depuis ce jour.

Edwyn est mort ce soir là. Tout ce qui me rattachait à cette vie s'en est allé avec toi. Je me souviens avoir tenté de te rejoindre, de nombreuses fois. Pendant 2 ans, j'ai été placé en hôpital psychiatrique, mais ce n'était plus moi.

Les médicaments aidant, j'ai petit à petit émergé du néant. J'avais le choix entre continuer ma vie brisée ou en commencer une nouvelle. J'ai déménagé à Stairway et pris un emploi de brancardier. Pour renouer avec la vie je suis devenu une caricature. Petit à petit, je me suis oublié. Le Johnny est une couverture facile à enfiler et qui m'évite tout attachement. J'ai repoussé Edwyn au fin fond de mon subconscient car repenser à celui que j'étais et à ce que j'ai perdu était trop difficile. On peut me voir écumer les bars, draguer toutes les filles mignonnes qui passent. Je sais n'avoir aucune chance mais qu'importe? Je me laisse porter par le courant, devenant peu à peu ce type lourdingue que chaque fille a rencontré au moins une fois dans sa vie. Chaque baffe reçue me rappelant combien je les mérite.  

Tu fais désormais officiellement partie de la communauté PRC. Félicitations ! Afin que tu ne te sentes pas totalement perdu désormais, voici quelques petites indications sur la marche à suivre à présent. Tout d'abord, afin de réserver officiellement ta bouille rien qu'a toi, il te faut passer par le bottin. Une fois ceci fait, penses à aller demander un logement et à aller faire recenser ton métier. Si tu veux te faire des amis en ville, nous te conseillons d'aller créer ta fiche de liens. Le flood t'es aussi désormais accessible et plus important ... tu peux maintenant commencer à RP. Si besoin, nous t'offrons la possibilité de te créer quelques scénarios pour trouver pantoufle à ton pied.

Il ne nous reste plus qu'a te souhaiter de passer de bons moments en notre compagnie. Amuses-toi bien !