Je m'appelle... Willeminah O'Malley et voici mon histoire ! ❖ MESSAGES : 211 ❖ POINTS : 539
| Sujet: (F) NATALIE DORMER Mer 3 Juin - 12:03 | |
| Moïra O'Malley Please, open your eyes, big sister Nom ➸ O'Malley. Prénom ➸ Moïra. Age ➸ 27 ans. Date de naissance ➸ au choix. Lieu de naissance ➸ Stairway, la famille y a toujours vécue. Métier ➸ Secrétaire médical. Statut civil ➸ Mère célibataire. Caractère ➸ Immature + Cœur d’artichaut + Romantique + Capricieuse . Ta plus grande peur ➸ à vous de voir. Ton plus grand désir ➸ à vous de voir. Groupe ➸ Pantoufle de vair ou Excalibur. Avatar ➸ Natalie Dormer. Il était une fois + Ses deux parents sont décédés quand elle avait 21 ans et sa sœur, Minah 18. Les premiers temps, elles sont restés ensemble dans la maison de leurs parents. + 1 an plus tard, elles revendent la maison, Moïra souhaitant s'installer avec son petit ami Ray. Minah prend une colocation, le temps de terminer ses études. + Il y a un peu moins de deux ans, Minah débarque chez sa soeur pour la trouver en larme. Ray vient de la quitter parce qu'elle est enceinte. Elle décide de garder le bébé et de l'élever seule (avec l'aide de sa petite soeur) + Il y a trois mois, Moïra c'est fait percutée par une voiture. Elle est dans le coma depuis. Willeminah O'Malley. Pour commencer, voici déjà quelques extraits de ma fiche où apparait Mo'. - Spoiler:
« Moïra ! Tu cours trop vite ! Attends-moi ! » Glapissait Willeminah alors qu’elle tentait de suivre sa grande sœur pendant l’ascension jusqu’au dolmen. Mais sa sœur ne sembla pas l’entendre, puisqu’elle riait aux éclats. Et pas la peine de demander de l’aide aux parents, ils étaient loin derrière, profitant du paysage main dans la main. Il lui fallait donc faire face seule à la folie de sa sœur. En même temps, tout le monde disait que pour une enfant de 10 ans, elle était trop sage. Moïra semblait avoir pris tout le côté fofolle. Finalement, péniblement, elle la rattrapa et toutes deux restèrent époustouflées par la vue des vagues s’écrasant contre les falaises. Moïra glissa sa main dans celle de sa petite sœur. « C’est beau, hein ? » La petite hocha de la tête. Puis sa sœur la tira vers les menhirs. « Viens Minah ! Je veux danser. » La folie de sa sœur la gagna finalement et les deux petites se mirent à danser autour des pierres.
« Mo, ouvres-moi. » Minah n’était pas sourde, malheureusement. Elle n’avait pas pu ignorer les sanglots de sa sœur. Après tout, le mur qui séparait leurs deux chambres était bien trop fin. Elle savait que Moïra aurait sans doute préféré qu’elle fasse comme si de rien n’était, mais Willeminah était incapable d’une telle chose. Ignorer la souffrance des autres, ce n’était pas du tout possible chez elle. « Laisses-moi, Minah ! Je veux rester seule. » Cette réponse, elle s’y attendait. Moïra était d’une fierté incroyable. Elle détestait qu’on la voie pleurer. Mais Minah le savait, il lui suffisait d’insister un peu et elle savait qu’elle oublierait sa fierté pour avoir ce dont elle avait besoin : de réconfort. « Je partirais pas, Mo ! » Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre. Moïra ne regarde même pas sa sœur, se contentant de retourner dans le lit. Willeminah grimpe directement à ses côtés et l’attire dans ses bras. « Il m’a quitté, Minah. » Elle s’en doutait. Elle avait l’habitude de voir sa sœur en proie aux peines de cœurs. Moïra était comme ça, elle tombait amoureuse tout le temps. Elle enviait un peu ça. Elle, elle n’avait personne à aimer. Sans doute pour ça qu’elle ne rechignait jamais à ça, à venir la consoler, même si elle trouvait que sa sœur avait des goûts affreux en garçon. Elle aimait le genre mauvais garçon. « Je comprends pas ce qui va pas chez moi. Pourquoi ils me quittent tous ? » Minah l’attira davantage contre elle. « Tu n’y es pour rien. C’est eux les idiots. Toi tu es merveilleuse. »
C'est avec un petit sourire que Minah s'engouffra à l'arrière de la voiture. Elle avait beau avoir 18 ans, elle appréciait toujours autant ses moments en famille. Moïra semblait, elle, moins l'apprécier, en grimpant dans l'automobile avec une moue boudeuse. A peine leur père avait-il mit la clef sur le contact, qu'elle sortit son téléphone portable pour envoyer un message à son petit ami du moment, Ray. Willeminah n'avait jamais aimé ce type et elle n'avait jamais cessé de le dire à sa sœur, sans grand succès. Cette dernière restait obstinée ? Minah préféra donc se désintéresser de cette tête de mule et se pencha en avant, pour discuter avec ses parents. Aujourd'hui, comme quand elles étaient petites, ils allaient tous ensemble pique-niquer près du cercle de pierres. Minah aimait toujours autant cet endroit et ne s'en lassait jamais. « Minah ! Attention ! » Ce cri s'échappe de la bouche de sa mère, alors qu'elle la pousse vers le fond de la banquette. La jeune fille se laissa faire, voyant avec horreur une voiture s'approcher dangereusement vite. Moïra aussi la vit, Willeminah put la sentir se figer d'effroi à côté d'elle. Le téléphone portable, lui, gisait sur le plancher de la voiture. Puis l'impact survint. Et tout devint noir.
Tout était calme. Calme et noir. Minah ne sentait plus rien, n'entendait plus rien. Puis des sons lui parvinrent, diffus, comme étouffés. Elle tenta de soulever ses paupières, sans succès. Elle tenta alors de bouger une main. Elle n'y parvint pas plus. Elle sentit qu'on la soulevait. Qu'on la transportait. Puis tout revint d'un coup, en même temps. Subitement. Les sons qui l'instant d'avant lui avaient parus diffus, l'assourdirent maintenant. Il y avait une sirène. Des pompiers ou de la police, elle était incapable de le dire. Puis il y avait des voix, beaucoup de voix. Beaucoup de monde autour d'elle. Et puis la douleur, atroce, qui se diffusait de son bras vers tout son corps. Elle avait l'impression que son corps n'était plus qu'un hématome géant. Elle ouvrit alors les yeux, un cri de douleur se brisant dans sa gorge. Elle vit alors qu'on la transportait dans un brancard, en direction d'un camion de pompier. Elle vit son bras, encerclé d'un bandage, en sang. Puis elle vit la voiture. Et l'avant de la voiture complètement enfoncé. Le moteur et les sièges avant ne faisaient plus qu'un maintenant. La panique la submergea alors. Elle attrapa le bras d'un des pompiers, le suppliant du regard. « Où sont mes parents ? Et ma sœur ? » Il la regarda, sans lui répondre. Refusant de lui répondre. « Où sont-ils ? OU EST MOÏRA ? » Elle criait à présent. « Minah ? » Le jeune fille tourna la tête vers sa grande sœur. Elle était là, elle aussi sur un brancard. Elle était en vie. Tout n'était pas perdue, alors. Puis, comme si voir sa sœur l'avait apaisée, elle sombra de nouveau dans l’inconscience.
Deux semaines, deux petites semaines. Un laps de temps si court comparé à tout une vie. C'était pourtant ce qui avait suffit pour que celle de Minah change radicalement. Pour toujours. Irrémédiablement. Elle souleva doucement la manche de son pull, regardant le bandage qui encerclait son avant-bras. Dessous, il restait encore de nombreux points de sutures. Elle avait refusé de les compter. Elle savait juste qu'elle garderait une cicatrice à vie. Et cela lui allait. Au moins, cette cicatrice serait pour elle un rappel constant de l'accident, de ses parents. Et elle culpabilisait moins, en la voyant, de s'en être sortie alors que ses parents non. Et rentrée enfin à la maison, sans eux, lui rappelaient juste combien ils lui manquaient. Le silence qui y régnait, combien elle les aimait. Mais le silence ne durera pas, puisque des sanglots s'élevèrent de l'autre coté du mur. La cloison avait toujours été bien trop fine entre les deux chambres. Elle regarda un instant le plafond, cherchant à se donner à un peu de courage. Elle le savait, il allait lui en falloir pour rester forte pour deux. Moïra avait beau être l'ainée, elle était la plus fragile des deux, celles qui avaient le plus besoin de quelqu'un pour la pousser en avant. Minah avait toujours été la plus mature des deux. Et il allait lui falloir l'être encore davantage maintenant. Elle se leva donc, se dirigeant vers la chambre de sa sœur. Elle la trouva recroquevillée dans son lit. Sans un mot, Willeminah grimpa dans le lit et s'allongea près d'elle, passant un bras autour de sa taille. Cette dernière attrapa immédiatement sa main, la serrant contre elle comme on serre une peluche.
« Tu es sure que ça te vas Minah ? » Elle fit un sourire à sa sœur. De toute manière, elle avait toujours su qu'un jour elles devraient toutes les deux quitter cette maison. Sauf que les choses c'étaient un peu précipités. A peine un an c'était écoulé depuis la mort de leurs parents. Mais si Minah n'avait que 19 ans, Moïra en avait 22. C'était normal qu'elle veuille enfin voler de ses propres ailes. Minah n'approuvait juste pas le choix du compagnon pour cette aventure. Ray. Elle n'avait aucune confiance en lui. Elle avait l'impression que du jour au lendemain, il pourrait disparaître. Mais puisque c'était ce que voulait Moïra... Du coup, elle avait fait les recherches nécessaires pour savoir comment allait se dérouler les droits du successions sur la maison en vendant. Minah avait été jusqu'à demander conseille à sa meilleure amie, Anna, qui étudiait le droit. Elle était d'ailleurs là, en train de descendre les cartons de la jeune fille dans sa voiture. Un an qu'elle refusait de toucher à un volant. Anna le ferait pour elle. Elle la suivrait jusqu'à son nouveau petit appartement sur son vélo. Dans une petite ville comme la leur, c'était suffisant de toute manière. « Mais oui, Mo. C'est parfait ! » « La vie en coloc peut être dur, tu sais ? » Minah secoua la tête. Elle ne craignait rien du tout pour ça. La colocation avait été la solution pour ne pas être seule et elle appréciait déjà sa future nouvelle amie. « Tout ira bien. Et puis c'est toi qui te lances dans la vie de couple. » Un sourire illumina le visage de Moïra. « Ray est si parfait ! » Minah ne pensait pas du tout la même chose, mais si Mo y croyait. Elles quittèrent finalement la maison. Pour la dernière fois de sa vie, Minah ferma la porte de la maison qui l'avait vu grandir.
Minah attira sa sœur dans ses bras, se calant au fond du canapé. Les années avaient beau passé, Moïra avait beau vieillir, quand elle avait un problème, c'était toujours vers sa petite sœur qu'elle se tournait. Willeminah attendit un instant qu'elle se calme avant de se mettre à lui poser des questions. « Qu'est ce qui c'est passé ? » Mo renifla avant de répondre. « Il m'a quitté, Minah. Il a pris ses affaires et il est parti. » Elle resserra davantage Mo contre elle. Elle avait toujours su qu'il ne fallait pas faire confiance à ce Ray. Il venait de le prouver. Certes, cela faisait presque 3 ans qu'ils étaient ensemble, mais trois années en dents de scies. En quittant leur appartement, il avait tout de même atteint un autre niveau. « Pourquoi est il parti ? » Reprit Minah d'une voix douce. « Parce qu'il ne voulait pas du bébé... » La jeune femme fronça les sourcils et s'écarta un instant de sa sœur pour la fixer. « Je suis enceinte. Je veux garder mon bébé. Mais Ray... Et maintenant, je suis toute seule. » Minah secoua la tête. « Tu n'es pas toute seule. Je serais là pour t'aider, d'accord ? Toi et le bébé. »
Minah déposa un baiser sur le front de sa sœur, épuisée par l'accouchement. Sa fille, son bébé, dormait déjà paisiblement dans le berceau près d'elle. « Tu as été fantastique, tu sais ? » Moïra eut un sourire. Le temps de sa grossesse, elle avait montré une force que Minah n'avait jamais pu soupçonné chez elle auparavant. Devenir avait été un électrochoc pour elle. Peut-être ce qui lui fallait pour devenir véritablement adulte. « La sage-femme m'a dit qu'on devait remplir la petite fiche devant son berceau. Mettre son nom complet. » Elle attrapa alors la carte et sortit un stylo de son sac. Elle regarda alors sa sœur, attendant qu'elle lui dise enfin le prénom qu'elle avait choisit. « Eireen. Son prénom sera Eireen. » Minah le nota, minutieusement et avec application. Puis elle se tourna de nouveau vers sa sœur. « Pas de deuxième prénom ? » Mo eut un mouvement de tête et un petit sourire avant de répondre. « Minah. Pour qu'elle prenne exemple sur son incroyable marraine. » L'émotion noua Willeminah, qui se retint de pleurer. Elle ne savait même pas que sa sœur voulait d'elle comme marraine pour la petite. Elle inscrivit alors son propre surnom, celui qu'elle forçait tout le monde à dire –et gare à celui qui oserait l'appeler Will- , avec la même application. « Et son nom ? » Reprit-elle finalement. « Tu veux lui donner celui de Ray ? » Moïra secoua la tête avec véhémence. « Non. Elle est une O'Malley, et rien d'autres. » Après avoir tout écrit et réinstaller le petit carton sur le berceau, elle se pencha vers le bébé, caressant sa toute petite main du bout du doigt. « Bienvenue dans la famille Eireen Minah O'Malley. » Après avoir vu sa famille diminué si brutalement, accueillir un nouveau petit être faisait un bien fou à Minah.
C'était un cauchemar, juste un horrible cauchemar. Elle allait se réveiller, il n'y avait pas d'autres solutions. La vie ne pouvait pas être si cruelle. Pourtant, deux jours c'étaient passés. Et rien ne changeait. Moïra était là, allongée sur un fichu lit d'hôpital. Et elle ne se réveillait pas. Fauchée par une voiture. Si Minah avait refusé de conduire jusque là, maintenant, elle refusait même de monter dans l'une d'elle. Cet engin lui avait pris deux proches. Et elle priait, nuit et jour, qu'il ne lui prenne pas un troisième. La porte s'ouvrit alors, Anna apparut. Elle avait veillé sur elle, lui apportant à manger, la relayant auprès de Mo pour qu'elle dorme un peu. Et puis, elle avait été aussi son avocate, secrètement. Alors qu'au même moment que le médecin annonçait que Mo ne réveillerait pas, Ray se souvenait avoir une fille et demandait la garde, le temps que se remette sa mère. Anna faisait tout pour que Minah récupère la petite, qui était pour le moment au main des services sociaux. « Bonne nouvelle. Les services sociaux ont tranché en ta faveur. Ray n'ayant jamais participé à la vie d'Eireen. Ta nièce sera ramené chez toi demain après-midi. » Willeminah lâcha son premier soupir de soulagement. « Merci Nana. Tu es la meilleure amie dont une fille puisse rêver. » Elle passa une main dans le dos de la jeune femme. [color=darksalmon« Tu parles, si seulement je pouvais faire plus... »[/color] Elle secoua la tête doucement. « Non, je le pense vraiment. » Elle avait au moins la chance d'être bien entouré. « Tu devrais aller prendre un peu l'air. Tu restes trop enfermée dans cette chambre. Vas au moins prendre un café dans le couloir. Je reste auprès de Mo. »
En somme, Moïra a beau être l'ainée, c'est Minah qui a toujours eu le comportement de la grande sœur. Mo' a toujours été plus fragile qu'elle, plus sensible aux peines de cœur. Mais les deux sœurs sont toujours très proches, voir inséparables. Elles vivent tout les grands moments ensemble. Casey Lightman. Dès son arrivée à la clinique, Moïra a fait très forte impression à Casey. Il a tout de suite été charmé par son efficacité et par sa force de caractère, même si, de son côté, elle ne le voyait que comme son patron. Il a plusieurs fois tenté de l'inviter à dîner. Jusqu'à présent elle a toujours refusé, mais il n'a pas l'intention d'abandonner. Quand elle est tombée dans le coma, il a réalisé à quel point elle comptait pour lui, et il s'est promis de toujours veiller sur elle.
Olivia Echolls. Olivia est sa cousine. Sa mère étant la sœur du papa décédé de Moïra. Le reste du lien sera à voir avec la joueuse. |
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