Ekaitz est née dans une famille riche à Stairway le 25 décembre 2 002, le jour de noël. Elle n'avait de toute façon jamais eue beaucoup de cadeaux aillant déjà tout ce qui était nécessaire toute l'année... Fille unique d'une mère aimante qui la soutint pendant toute son enfance et d'un père froid soucieux des apparence n'hésitant pas à utiliser la violence pour lui faire emmagasiner toutes sorte de connaissance et de maintient. Si elle faisait un geste qui ne lui plaisait pas, hop! Une claque. Si elle faisait une faute de vocabulaire, hop! Privé de dîner ou encore une claque. Bien sur, ces punissions ne se faisaient jamais en publique, non, il ne faudrait pas gâcher l'image. Sa mère essaya de son mieux de la soutenir mais elle n'avait jamais eue accès a la chambre de sa fille et ne la voyait que pendant le dîner en compagnie du père ou en secret, dans la bibliographie. Elle n'avait jamais eue le droit de rien, c'était toujours les domestiques qui venaient border Ekaitz, les domestiques qui venaient la réveiller, les domestiques qui venaient l'habiller avec les vêtements qu'elles lui avaient acheté. Malgré tout cela, elle continuait de sourire, elle ne voulait pas que sa mere s'inquiète, elle ne voulait pas que son père sache combien elle était triste alors elle gardait le sourire et disait ce qu'on lui demandait de dire, faisait ce qu'on lui demander de faire.

Cette monotonie changea pour une autre à six ans, quand elle rentra à l'école. Elle était vite devenue la plus intelligente de sa classe sachant lire des textes jugés difficiles pour son age et compter aussi bien que des enfants qui entrent au collège. Mais ses capacités, elle ne les dévoilait jamais ne voulant pas sauter de classe, elle savait que plus tôt elle sortirait du cursus scolaire, plus tôt son père l'utilisera pour agrandir son pouvoir. Elle restait donc au fond de la classe, silencieuse, seule...

Sa vie changea encore une fois deux ans plus tard, quand sa mère décéda de maladie. Elle ne pleura pas lors de l'enterrement et continua de sourire. Beaucoup de personnes remarquèrent se fait et ne manquèrent pas de dire des ragots a ce sujet. Mais pour qui regardait attentivement, il se rendrait compte que c'était un sourire faux, un sourire triste. En rentrant, son père l'avait violemment giflée et Ekaitz cria alors que sa tête vint percuter violemment le sol. Ce fut le dernier son que sa bouche produisit. Beaucoup crûrent que la tristesse de la mort de sa mère l'avait rendue muette mais elle savait mieux qu'elle se refuser de parler si ouvrir sa bouche devait signifier souffrir d'avantage. Il y a autre chose qui changea ce jour, les cours que lui donnait son père devinrent plus durs et les sanctions devant l'échec plus violente. C'est d'ailleurs cette année qu'elle se rendit compte qu'elle etait hipopotomonstrosesquipedaliophobe, c'est à dire qu'elle avait peur des longs mots. Elle s'en était rendue compte alors que la maîtresse passait Marie Popins et quand cette dernière commença à chanter " supercalifragilisticexpialidocious". Elle avait fini le film sous la table à se boucher les oreilles. Le verdicte du médecin était tombé et malheureusement, son père était présent.

Pour son prochain anniversaire, il lui avait offert un chats siamois. Toute contente, Ekaitz lui demanda innocemment son nom. Quand son père lui dit, elle lâcha un cri muet horrifié et alla se réfugier sous son lit. Les domestiques essayèrent pendant une heure de la faire sortir en vain. C'est un miaulement accompagné d'une tête duveteuse qui la fit sortir de sa cachette. Le chat, Chemnashaovirodentrachivu nouvellement nommet Chem devint immédiatement une partie importante de la vie de la jeune fille et on ne voyait plus l'un sans l'autre ( à part dans les rares moments où elle allait se cacher quand son père appelait le chat par son nom complet).

Cinq années passer et rien ne changea vraiment, Ekaitz souriait toujours et elle n'avait toujours pas dit un mot. La seule différence était que recemment lui était venue le désir d'explorer le monde et elle passait beaucoup de temps à flâner dans les rue en compagnie de Chem ou toute seule ou encore elle courait jusqu'à ne plus pouvoir respirer dans les vastes champs de fleur.