Je m'appelle... Abiageal Herondale et voici mon histoire ! ❖ MESSAGES : 114 ❖ POINTS : 192
| Sujet: Re: And now I’m looking at you... + Abi. Sam 15 Juil - 14:51 | |
| Aedan & Abiageal
and now I'm looking at you ...
Papa ne semblait pas d’accord. D’un autre côté, il ne l’était jamais. Pas quand il s’agissait d’Aedan. Je n’arrivais jamais à comprendre la colère de notre père contre lui. Il n’était jamais satisfait, quoiqu’il fasse. C’était donc à moi de le faire craquer. Du moins, d’apaiser les tensions. Mais il fallait que son frère joue le jeu aussi. « Bien évidemment. » Bon, pas sûr qu’il paraisse très sincère là. Mais c’était mieux que rien. D’ailleurs, je ne leur laissais pas le temps d’en discuter trop, au cas où ils changeraient d’avis, j’allais directement chercher mes affaires. Prenant un peu plus de temps que prévu pour me changer. Je me voyais mal monter en robe sur sa moto.
Mais qu’est ce que j’étais en train de faire ?
Je plongeais encore plus dans la folie de mes sentiments pour lui. Pourtant, si ma raison me disait que je faisais une bêtise, j’étais incapable de faire demi-tour. C’était Aedan, il exerçait une attraction irrésistible sur moi. D’ailleurs, mon regard se porta immédiatement sur lui alors que je redescend, mon sac sur le dos. Il est déjà près de la porte d’entrée. Visiblement, le laisser seul avec nos parents n’est pas une bonne idée. Est ce qu’un jour nous serions une vraie famille ? En mettant de nos côtés les sentiments que nous nourrissions l’un pour l’autre. Oui bon, ça n’arriverait jamais. Je sentais bien que j’étais incapable de faire demi-tour maintenant. Je n’étais pas sûre d’en avoir vraiment envie de toute manière. Mais lui pouvait encore faire machine arrière. Comme me le disais son regard alors que je demande si nous pouvons y aller. Il fini pourtant par hocher la tête, disant que oui. « Ouais. » Il grimpe déjà sur sa moto. C’est mon tour maintenant. Je dépose un baiser sur les joues de chacun de mes parents. « A ce soir ! » Je descend rapidement l’allée et rejoins Aedan. J’attrape le casque qu’il me tend et l’enfile sur ma tête, avant de grimper derrière lui. Mon coeur battait déjà la chamade. C’était la première fois que je montais sur sa moto. Et je devais l’avouer, cela me donnait l’impression de franchir encore une autre étape. « Nous pouvons aller à la bibliothèque. » Lui dis-je tout bas, finalement. « Personne ne nous y dérangera. » |
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